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Restauration 4L #6 : Le châssis est enfin fini !

Restauration 4L #6 : Le châssis est enfin fini !

Connaissez-vous cette sensation de frustration lorsqu’une étape de votre projet prend bien plus de temps qu’initialement prévu? Cette sensation, nous l’avons bien sentie durant ces six derniers mois ! Voici donc le récit d’une aventure bien longue qui marque enfin le retour à la construction.

Lors du dernier article, nous avions tout juste acquis le plancher et le longeron qui devaient être remplacés. Si le délais de ces réparations prirent plus de temps que prévu, c’est simplement dû au fait que l’entreprise qui produit ces pièces (Ets Warny à Saint-Vith) avait fermé son usine pour les vacances estivales, et comme il nous fallait tout de même un second longeron, le chantier a pris du retard. Cela n’a en rien entâché la qualité phénoménale du travail de titan qu’a délivré Sam Dion. Pendant plus d’une trentaine d’heure, il a patiemment découpé, soudé et ajusté les différentes pièces malades de ce châssis. Et il fallait le voir pour le croire, l’état de corrosion du châssis était encore bien plus avancé qu’imaginé. Il s’en est fallu de peu pour que le châssis ne soit pas déclaré irréparable. Chapeau Sam !

Retour à la case ponçage

L’étape suivante a consisté en un leger retour en arrière. Afin de pouvoir galvaniser correctement le châssis, il ne pouvait plus y rester une seule trace de peinture ou de mastic. Il s’en est alors suivi quelques mois de grattage et de ponçage pour mettre chaque recoin du châssis à nu. Et croyez-nous bien, des coins il y en a sur un châssis ! Mais au moins nous travaillions sur un châssis désormais sain.

Avant de l’envoyer chez Galvaco à Ouffet pour le faire galvaniser, nous nous sommes d’abord assurés que le châssis n’avait pas trop bougé dans l’aventure en installant la caisse dessus. Durant un instant, la 4L semblait moins déconstruite. Un petit clin d’oeil avant la suite.
Résultats : tout va bien ! Le châssis ne semble pas avoir bougé de trop. Si des modifications mineures doivent être effectuées, elles seront réalisées sur la caisse qui aura tout autant besoin d’attention que le châssis…

Galvanisation à chaud : l’ultime traitement

Si ce procédé n’est pas courant sur ces vieilles Renault, nous avions néanmoins envie d’y croire. Et quand on voit désormais le résultat, le pari semble gagné ! Financièrement parlant, il est tout à fait possible que l’opération fut plus onéreuse qu’un traitement chimique que l’on peut appliquer soit-même. De même, ce procédé a démandé une logistique plus pointue de notre part (transport, préparation du châssis, etc.) Mais, In Fine, le résultat est probant et le châssis est enfin protégé durablement contre la rouille. L’application d’un couche d’antigravillon est à l’étude, afin de maximiser la protection dans le temps.

La suite au prochain épisode ! 😉

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