Profitant d’un jour férié durant lequel il n’y a rien à faire de mieux que de travailler 10h dans la grange, Alexandre, Julien et James on fini par sortir le moteur du châssis plus rapidement que prévu…
À l’attaque des essieux avant…
Afin de dégager le moteur complètement, il faut sortir les cardans. L’opération n’est pas délicate ni compliquée, un peu d’huile de coude et du bon sens et le reste suit. Ainsi, une vieille jante au centre creux est utilisée pour desserrer les écrous de cardans, réputés tenaces, ainsi qu’une barre de force. L’effet de levier dévoile toute sa magie : les deux écrous sont desserrés et les cardans retirés sans l’ombre d’un problème.
Mais tant que nous y sommes, attaquons-nous au démontage des essieux avant. Et là, c’est la magie des muscles qui doit opérer… si les muscles le permettent ! Les écrous qui tiennent les essieux en place sont importants, serrés et mangent surtout eau, poussière, terre et sel tout au long de leur vie… même avec le copain WD-40, ce n’est pas toujours chose aisée! Mais à l’aide de quelques outils plus performants, on en vient à bout.
Dépose du réservoir du circuit d’essence
En attendant James et Julien qui arrivent plus tard dans la journée, Alexandre s’occupe de descendre le réservoir encore équipé de sa plaque de protection dont un écrou récalcitrant empêche toute opération… bref, après quelques contorsions, un bon lot de jurons et une quantité astronomique de petits coups de clé à cliquets, le réservoir est enfin libre de ses attaches et peut être rangé sur le côté. Le circuit d’essence est retiré avec facilité, après tout ce n’est qu’un tuyau de cuivre qui longe le châssis.
Puisqu’on y est, Alexandre profite de l’occasion pour retirer les amortisseurs arrière alors que Julien et James font leur apparition.
Imaginer, oser et réussir!
Comment sortir un moteur et sa boite de vitesse, pesant entre 80 et 100 kg, sans se faire mal ni faire quelque dégâts que ce soit sur le moteur? Avec un peu d’imagination, quelques matériaux, et beaucoup d’inventivité. Grâce à des sangles solidement attachées, une petit poulie à cliquet et des crochets, le moteur est soulevé avec beaucoup de prudence. La dépose, plus sensible encore (car chaque maillon de la poulie provoque un choc au desserrage) se fait sans heurts et l’ensemble moteur-boite est solidement fixé sur un support fait maison équipé de roulette, afin d’assurer sa mobilité en tout temps.
Quelques bières sont amplement méritées après cet exploit !
La fin des travaux de démontage approche à grand pas! Il reste à défaire :
- Les durites de frein
- Les dernières pièces des essieux avant
- L’essieu arrière
- Les barres de torsion
Ensuite viendra toute la réflexion sur les premiers travaux à faire… affaire à suivre!